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son but : maintient des traditions telles que:

La crèche provençale

L'origine de la crèche provençale vient paradoxalement d'Italie. En effet, dès le XIIème siècle, dans les églises italiennes, on représentait la scène de la Nativité avec des sculptures mobiles, non fixées au sol. Traversant les Alpes, la crèche provençale a pris de plus en plus d'importance dans les célébrations de Noël pour devenir à ce jour la coutume le plus suivie des provençaux, et même par les autres régions françaises. La crèche provençale, que l'on commence avant Noël, a donné la vie aux pastorales, représentations théâtrales de la Nativité.
   
La crèche, représentant la scène de la Nativité, est composée des personnages, appelés santons, qui composaient nos villages provençaux, il y a quelques siècles : le berger, le rémouleur, le tambourinaïre, Lou Ravi et bien d'autres encore. La première crèche connue en France date de 1775, à Marseille. De nos jours, elles sont installées à partir de fin novembre, début décembre, pour être démontées après l'épiphanie, moment où les rois mages rejoignent les autres personnages. L'origine du nom des santons vient du provençal : santoun : petit saint. Les santons sont fabriqués traditionnellement en argile, avant d'être peint artisanalement. Il existe plusieurs tailles de santons, et on peut harmoniser plusieurs tailles dans une même crèche pour donner de la perspective.

        

Treize desserts À Noël, sur un grand plateau, présentation des Treize desserts typiques. Entre autres:
la pòmpa a l’òli : la pompe à l'huile: une brioche plate à l’huile d’olive et à l'anis; les quatre mendiants: représentant les différents ordres religieux catholiques ayant fait vœu de pauvreté : noix et noisettes pour les augustins, figues sèches pour les franciscains, amandes pour les carmes et raisins secs pour les dominicains ; les pommes ; les poires ; le verdaù (melon vert conservé dans le grain) ; le nougat noir et le nougat blanc ; les sorbets ; les raisins frais.
On trouve aussi:les mandarines ; des confiseries : truffes au chocolat, fruits confits, calissons… ; la pâte de coing ou la pâte d'amande, ou d'autres fruits ; les bugnes, ou merveilles, ou oreillettes : petits beignets à la fleur d'oranger ; les dattes. Selon la tradition, chaque convive doit manger un peu de chaque dessert pour s'assurer bonne fortune pour toute l’année.

13 desserts  13 desserts

ABRIVADO.

Les Abrivado trouvent leurs origines à l'époque à laquelle les taureaux étaient amenés des verts pâturages aux arènes. Pour minimiser les risques d'incidents durant ce trajet, le troupeau était entouré par une dizaine de cavaliers. Lors des traversées des villages, les valets de ferme tentaient par tous les moyens de faire échapper quelques taureaux de la surveillance des gardians afin de leur sauver la vie. Devant ces perturbateurs, les gardians lançaient leurs chevaux au galop afin de traverser les villages à vive allure et ainsi décourager toute perturbation. En provençal, le verbe abriva signifie accélérer, exciter.

 De nos jours, ce déplacement des manades a donné lieu à la tradition des Abrivado , fête spectaculaire se tenant dans les villages de Camargue et des communes environnantes. Durant ce jeu taurin, les rues du village sont fermées et des taureaux sont alors lâchés. Des gardians parcourent alors le trajet jusqu'aux arènes à travers les rues du village. Des attrapaïres -attrapeurs en provençal- sont dispersés sur le parcours et tentent par tous les moyens de faire échapper des taureaux : jet de pétard, de farine, les attrapaïre sont toujours nombreux à défier les gardians !


abrivado  abrivado

abrivado

 

Ferrade


Ferrade aux Saintes-Maries-de-la-Mer
ferrade  marquage

Une ferrade est l'action de marquer au fer rouge les taureaux ou les chevaux, spécialement en Camargue et en Petite Camargue. Le but est de marquer des jeunes bêtes d'un an au fer rouge afin de les rattacher à une manade. Ce marquage se fait la fin du printemps. Outre ses gardians, le manadier y convie ses amis, et c’est l'occasion d'une fête. Après que les anoubles ont été séparés du troupeau et conduit au galop vers le lieu du marquage, un gardian, d'un coup de trident sur la hanche, fait tomber l'animal qui est alors bloqué par les invités. L'anouble est alors escoussuré, entailles faites sur les oreilles, puis marqué au fer rouge sur la cuisse avec la marque de son propriétaire.